Les résultats des examens nationaux largement au dessous de la moyenne, à qui imputer la responsabilité ?


Rien ne m’empêche d’affirmer avec désolation que les résultats de la session 2010-2011 qui se sont soldés par un échec catastrophique, prouvent à suffisance qu’on a une école largement au dessous de la moyenne. Cependant, il est question de situer les responsabilités.
Personnellement, après investigations, je justifie cela par une responsabilité tripartite :
D’abord, une responsabilité incombant aux élèves, cela se démontre par le manque de courage et d’affection pour les études. Il faut noter que bon nombre d’élèves vont à l’école par ce qu’ils sont poussés par leurs  parents, lesquels n’ont pas eu la chance d’étudier mais prouvent l’utilité de l’école. Ces élèves apathiques démontrent leur désaccord par des comportements méprisables et irresponsables. Les uns faisant le maximum pour désaxer le professeur en perturbant volontairement les cours, d’autres par contre se carrent derrière les salles de classe pendant les heurs de cours. Cet état de fait justifie largement la nonchalance de l’élève guinéen quant à l’utilité de l’école.
Ensuite, une autre responsabilité incombant aux professeurs. Pour leurs parts, bien que ne jouissant pas d’un traitement de faveur par l’Etat, ils mettent en exergue des pratiques ne pouvant se concilier avec le degré de compréhension de l’élève guinéen, notamment la distribution des thèmes d’exposé portant sur l’ensemble du programme scolaire sans que le professeur n’explique le cours de façon magistrale. En principe, l’exposé constitue un moyen de mesurer l’assimilation ou la compréhension d’un cours par l’élève après qu’il soit expliqué de façon magistrale dans la classe. Mais notons que ceci s’éclipse de la réalité dans les écoles. Hormis cette manière de faire, certains professeurs ne cessent de rançonner les élèves pour des faits sociaux qui leurs sont propres tout en les promettant passage en classe supérieure malgré leur médiocrité. Ces points entre autres constituent des défaillances avérées de nos professeurs dans l’exercice de leur noble fonction.
Enfin, une responsabilité imputable à l’Etat. L’agrément de certaines écoles ne répondant pas aux normes, le traitement des formateurs, la mauvaise inspection dans les écoles, la complicité de certains cadres de l’éducation pour la mise en place de reformes éducatives déphasées… sont également entre autres des signes de mauvaise gouvernance visant ce secteur. En effet, certains établissements scolaires privés, dont les fondateurs imbus d’un envi manifestement lucratif ne visent point l’amélioration du système éducatif mais poursuivent sans vergogne un intérêt anti patriotique. Cela se justifie en partie par l’enrôlement d’un personnel largement insoucieux et lacunaire qui enfin de compte laisse à désiré. Mais la responsabilité n’est imputable qu’à l’Etat qui les agréent sans formalités requises et les inspectent de façon complaisante sachant qu’elles ne sont pas dans les normes par l’entremise de certains cadres véreux.
En somme, pour éviter le pire dans les années à venir, j’interpelle de nouveau les nouvelles autorités à revoir ces pratiques mal saines pour nous hisser à la même longueur d’onde que les autres  Etats concurrents et surtout à revoir le personnel vieillissant de l’éducation et d’instaurer des mesures d'austérité dans ce secteur, car j'en deduit que c'est avec les sommations "TOLERANCE ZERO" et pour les surveillants, et pour les élèves qu'on a aboutit à ces resultats qu'on estiment sincères.

Commentaires

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  2. 'est un bon resultat. Ce sont les directeurs d'écoles qui savent maintenant s'ils vont toujours permettre à tous de passer en classe superieure sur la base des arrangements. En vérité, toi même tu le sais bien, les enfants n'étudient plus. Ils préfèrent la facilité ;-)

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