La loi est elle catégorielle en Guinée ?
Les caractères obligatoire, impersonnel et général de la loi sont voués à l’échec dans l’observance des règles édictées par l’autorité publique. On a même l’impression que les lois sont faites pour servir de décor dans cet Etat…
La désolation est patente dans nos cœurs quant à la violation expresse des interdits par une catégorie de personne se réclamant d’un statut particulier.
Sans détour, l’interdiction de surcharger deux individus dans la cabine par les véhicules de transport est sciemment bravé sans justification par les corps armées de toute nature, eux qui sont sensés observer et faire appliqué la loi. Le consensus est acquis entre taximen, policiers et militaires… se targuant de leur statut pour solliciter une surcharge dans la cabine en rassurant les taximen de ne rien craindre à propos d’un éventuel contrôle, chose qui se passera comme prévue même en cas de contravention flagrante comme si les agents de la police routière auraient reçu l’instruction comme quoi « la loi ne s’applique pas a eux ». Véritable sottise ! Sont-ils au dessus de la loi ?
Les transporteurs, rassurés davantage, ne songent plus qu’à avoir un homme en tenue dans leur taxi pour se permettre tout dans la circulation en plus de la surcharge qui est une évidence. Au contraire, deux civils dans la cabine conduit à un contrôle strict suivi d’une rançon.
A-t-on donné des instructions aux agents de ne pas appliquer cette mesure lorsque un de leur fait partir du convoi ? Des explications sur cette partialité inique seront les bienvenues pour nous édifier.
Encore pour une nouvelle fois halte à l’injustice !
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