A quand le changement ?

On constate avec amertume que l’idée de changement n’est qu’une utopie dans l’esprit de certains gouvernants. Face à la conjoncture sociale frappée par une fragilité des rapports communautaires après la présidentielle de 2010, des responsables ne cachent leur volonté d’obstruer le changement prôné par le chef de l’Etat à travers des termes qui vont à l’encontre de l’unité nationale.

Il  est regrettable  aujourd’hui d’entendre de la bouche du médiateur de la république  des propos qui intensifient la désunion dans une conférence tenue chez lui le 20 mai 2011, sans nier que nous sommes au sortir d’une période tumultueuse issue des séquelles de l’entre deux tours  de la présidentielle.

Par ailleurs, il est fondamental de rappeler  que l’actuel médiateur de la république fut un dignitaire du régime défunt, se fiant à ce statut, nous aurions crues qu’il serait un conciliateur, un acteur du changement au lieu d’une touche de désaccord malgré tout ce qui fut vécu au cours  du régime défunt.

On comprend par déduction à travers ces termes qu’il a été durant le régime défunt  un facteur d’échec avec des idées régionalistes fondées sur des avantages iniques, au lieu d’incarné l’unité nationale basée sur l’épanouissement de la vie commune. En se fondant sur ces termes qui ne cessent de m’irriter à tout moment que je m’y pense, il n’est pas pédant  de dire que si le président de la république à placer sa confiance en une telle personnalité en lui nommant à la tête d’une institution si importante, nous sommes encore loin du changement et y demeurerons statique tant qu’une révolution de conscience ne sera pas entreprise et qui ira  dans le sens de l’unité de tous les guinéens pour aboutir à un véritable changement tant prôné par les autorités et souhaité par le peuple.